Réformisme et rénovation (R2)
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Pour un socialisme pragmatique : prolonger la motion 4 dans le PS
 
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 Actualités socialistes

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Actualités socialistes Empty
MessageSujet: Actualités socialistes   Actualités socialistes EmptyMer 10 Mai - 21:13

vu dans la presse ce matin : Au PS, on organise l'opération "Il faut
sauver le soldat Jospin"...

Citation :
L'AFFAIRE agite depuis deux jours les couloirs de la Rue de
Solferino. Mardi soir, juste après le bureau national, une poignée
de fidèles de Lionel Jospin se sont retrouvés à la mairie du XVIIIe
arrondissement, dans le bureau de Daniel Vaillant. Objet de la
réunion : réfléchir à la meilleure façon d'organiser le retour de
Lionel Jospin ! Dans la pièce, on retrouve Claude Allègre, le patron
de la fédération de l'Hérault, Robert Navarro, Clotilde Valter, le
député européen Bernard Poignant, les députés Eric Besson et André
Vallini, sans oublier l'ancien collaborateur de Jospin, Kader Arif.
Vaillant précise d'emblée que Jospin n'est pas au courant de cette
initiative, ce dont beaucoup doutent au PS, et qu'il est important
de ne pas l'ébruiter pour ne pas la faire capoter...

Il explique aussi que le succès remporté par le livre de Jospin, Le
monde comme je le vois, montre qu'il y a un réel intérêt pour lui
dans le pays et que la multiplication des candidatures au PS crée
les meilleures conditions de son arrivée en candidat à la
présidentielle de 2007. Et Vaillant de constater que, depuis le
congrès du Mans, Dominique Strauss-Kahn n'a pas réussi à percer, que
Ségolène Royal s'est envolée dans les sondages, et que Laurent
Fabius a donc été contraint d'accélérer le mouvement. Il invite en
conséquence les amis de Jospin à vanter les qualités de Ségolène
Royal pour faire monter sa candidature qui embête les autres
présidentiables, afin que, dans trois ou quatre mois, Lionel Jospin
puisse faire son retour sur le thème : entre elle et moi, il n'y a
pas photo. Il a donc été décidé de repousser au mois de mai un appel
des maires de grandes villes à la candidature Jospin.
Si l'affaire fait tant de bruit Rue de Solferino, c'est que dans
l'équipe réunie mardi soir figurent des proches de François
Hollande, comme Kader Arif, secrétaire national aux fédérations,
Navarro, Vallini ou Besson. Elle contrarie fortement les plans du
premier secrétaire qui répète à qui veut l'entendre que le parti
doit se consacrer pour l'instant au projet et attendre novembre pour
désigner son candidat. François Hollande, depuis le congrès du Mans,
s'emploie en effet à rester à mi-chemin de tous les candidats.

«Ségolène ringardise Fabius»
Mis devant le fait accompli par la déclaration de candidature de sa
compagne, le premier secrétaire fait contre mauvaise fortune bon
coeur en insistant sur le fait qu'elle donne au PS une image de
modernité et de changement. «Elle ringardise Fabius et elle
handicape Strauss-Kahn», analyse un membre de la direction. Avec,
pour Hollande, l'espoir jamais exprimé mais toujours sous-jacent
qu'à la fin, lorsque les présidentiables déclarés se seront bien
entre-tués, il restera, lui, le premier secrétaire, le seul recours
en tant que garant de l'unité du parti. L'intrusion de Lionel Jospin
ne cadre pas dans ce scénario. D'autant que l'ancien premier
ministre est de moins en moins tendre avec Hollande. Il y a quelques
jours, dans sa section du XVIIIe, il a de nouveau déploré que la
stratégie du parti soit floue et que la rédaction du projet n'avance
pas.

Mon avis :

Il existe au sein de la gauche française un sujet qui n'est pas
traité ou plutôt un sujet tabou, à savoir la trahison de Lionel
Jospin à l'égard du parti socialiste et plus largement à l'égard du
peuple de gauche.

Je ne reviendrai pas sur les raisons qui ont conduit à un des plus
cuisants échecs de l'histoire de la gauche française, les historiens
s'en chargeront ; sur ce plan précis, Lionel Jospin est assuré de
rentrer dans l'histoire.

Certains jugeront inacceptable d'accuser l'ancien premier ministre
de haute trahison, et pourtant. Porter cette accusation ce n'est
nullement remettre en cause le travail accompli par ce dernier entre
1997 et 2002, ce n'est nullement nier le fait qu'il a su remettre à
flot un parti mal en point après la victoire de Chirac au lendemain
de sa victoire à l'élection présidentielle de 1995.

Lionel Jospin avait certes le droit de perdre malgré le fait que
l'on puisse penser qu'il n'a pas contribué à créer les conditions
d'une adhésion large à sa candidature dès le premier tour. Une
élection présidentielle est une rencontre entre un homme et un
peuple mais aussi la rencontre entre un homme et une « famille
politique », elle se gagne avant tout en rassemblant son camp dès le
premier tour…

Je ne m'attarderai pas davantage sur l'espoir déçu du peuple de
gauche en 2002, toute la gauche française porte une part de
responsabilité sur cette défaite. Je veux seulement évoquer ce qui
est selon moi la faute la plus inexcusable qui soit pour un homme de
gauche et plus largement pour un dirigeant politique.

Par sa démission politique d'avril 2002 il a démontré qu'il n'avait
pas la stature d'un leader de gauche et plus, celle d'un homme
d'Etat. En refusant de poursuivre son action afin de construire des
lendemains meilleurs pour son mouvement, en refusant de participer
au débat qui suivait cet échec, en refusant d'échanger ouvertement
avec les autres leaders du PS et de la gauche, en refusant d'évoquer
quelques pistes pour un possible successeur, en refusant de
travailler à un nouveau projet, Lionel Jospin s'est définitivement
disqualifié du débat politique actuel et s'est disqualifié d'une
éventuelle nouvelle candidature, bien qu'il en nie encore la
possibilité.

Aujourd'hui, il nous dit s'être retiré de la vie politique (au sens
littéral, il se retire de la « vie de la cité ») mais veut pouvoir
rester un témoin actif de notre société (il parle, se montre,
écrit…) et un militant « de base » du PS, cette dichotomie
formidable résonne comme une lâcheté supplémentaire accompagnée d'un
opportunisme inacceptable en la circonstance. Si d'aventure demain,
lui-même ou ses amis venaient à nous « vendre » le « commandeur »
comme le seul recours pour l'avenir, je n'hésiterais pas à faire
entendre ma voix contre cela. François Mitterrand, de ce point de
vue, nous laisse l'héritage grandiose du courage politique et de
l'abnégation. Lionel, je suis désolé, ta chance est passée.


Xandine 33



Reponse :



pauvre Jospin !
 
quelle salade ! je trouve qu'on est bien sévère avec lui.
 
Il n'a, après tout, perdu que de 2 % et sans Chenènement ou Taubira il serait peut-être Président et ensensé par ceux là même qui le vouent aux gémonies ; quant à son droit à se mettre sur la touche, c'est aussi le mien et celui de tous nos camarades. Jre ne vois pas de quel droit on peut l'accuser de trahison.
 
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas fait d'erreurs ; mais qui n'en fait pas ?
 
 
Un peu de recul, camarades, et d'humour...
 
cordialement,
 
Daniel GENDRIN




Réponse :



Je ne cesserai de défendre la mémoire de François Mitterrand, pire des renards dans le poulailler, et c'est sans doute ce qu'il fallait pour amener la Gauche au Pouvoir en 81. Le plus beau souvenir de ma vie.
Je ne défendrai pas Lionel Jospin, qui n'a du reste pas besoin de moi. Bien sûr il fut un « péteux » (amicalement) et un « looser », avec une campagne lamentable au premier et finalement unique tour.
Mais comparé à François, le modèle d'intégrité dont nous avions enfin besoin. Si le « peuple de gauche » ne lui a pas permis de participer au
deuxième tour, c'est à mon sens, pour deux raisons :

1/ Il a géré au mieux son mandat, honnêtement et en faisant ce qui était
réalistement possible. Les « toujours + » ne le lui ont pas pardonné. (Au fait, comment
vont-ils aujourd'hui ?)

2/ Beaucoup de « sympathisants », convaincus de la victoire finale, ont souhaité lui planter quelques banderilles, plus rouges, plus roses, plus vertes….
Et tout ce beau monde a voté, sans broncher, pour Chirac, lui déroulant ainsi le tapis rouge de notre honte.
Alors, amis socialistes, ça farte pour vous ?
Amis du plus rouge, plus rose, plus vert, le vote blanc, vous connaissez ?
C'est encore, le vote du refus.
Et Chirac, au lendemain du deuxième tour, aurait simplement été un peu plus pâle.

Léoneck



Autre sujet :


Chers camarades,
je confirme que je serai présent parmi vous étant à PAris ce WE-là.

Sinon, Ségolène Royal était à Angers samedi pour notre traditionnel
banquet républicain. Elle a abordé 3 points : l'environnement,
l'emploi et l'éducation.
Elle a eu des positions assez proches de nous sur l'emploi et la
contrainte internationale + la sécurisation des parcours
professionnels.
Je me suis régalé en l'entendant parler de l'éducation : "les profs
du public ont refusé il y a qq. années de faire du soutien scolaire
en raison du refus du Snes. Mais ce sont les premiers à donner des
cours privés..."
Ca a énervé qq. camarades profs...
@ +
Emmanuel d'Angers



Autre sujet :


Bonjour

Ce qui m'ulcère vraiment, c'est que les représentants de la motion 1
ne cessent, en section, en fédé, et pire, dans les médias au niveau
national, de plaindre l'Europe et la France des conséquences du NON.

Pourtant, à ce que je sache, ils ont voté la "synthèse" avec la fine
fleur du non socialiste actif (emmanuellistes, fabiusiens et
mélenchonistes). Je pense que les conséquences médiatiques à long
terme sont bien plus délétères que ne l'aurait été l'absence de
synthèse (qui de toutes façons est la situation pratique : les
socialistes sont toujours aussi divisés). Et comme d'habitude ils nous
exposent des idées intéressantes mais inapplicables... car ils
oublient encore une fois que tout projet européen doit être acceptable
par les différentes sensibilités politiques et les différentes
nations... D'où l'importance du PSE dans la réflexion.
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