RfRn trouve sa place dans le Parti Socialiste

Bonjour à tous,

Nombreux parmi nous ont été destinataires de la tribune (en pj pour les nouveaux membres) de Marc d'Héré (qui n'appartient pas à R2 et qui a utilisé la boucle de campagne de la motion 4), intitulée "Oui au centre".
Chacun la jugera librement et se décidera, le cas échéant, en conscience.

A titre personnel, je souscris à une large partie de l'analyse intellectuelle tout en continuant à être en franc désaccord avec le choix politique:
D'une part parce que je continue à revendiquer mon appartenance au PS (ce qui suppose une communauté de valeurs et de moyens).
D'autre part parce que les conditions politiques ne me paraissent pas réunies pour faire émerger une troisième force: les petites formations du centre existent déjà et elles ne sont pas parvenues à dessiner une entente en vue de l'action.
De plus, Marc s'apprête à créer une nouvelle formation politique de centre gauche: les membres du PS qui la rejoindront seront donc, en toute cohérence politique, d'anciens membres du PS, si les mots ont encore un sens.

Les choix fondateurs de R2 sont clairs: s'inscrire et agir au sein du PS, ce qui n'exclut ni l'ouverture aux sympathisants, ni la collaboration active avec des mouvements qui nous sont proches intellectuellement.

Nous aurons l'occasion de discuter de tout ceci physiquement le 4 février (réunion interne de R2) et virtuellement lors d'un prochain tchat que je vous propose d'organiser.

Bien à tous,

Jean-François PASCAL
Assistant Parlementaire
Conseiller de Jean-Marie BOCKEL
06 74 13 48 82

aller au centre...

Bon courage Marc, mais sans moi.
Autant je suis OK pour tenter une prise de pouvoir au PS avec JMB (Blair l'a bien fait avec un parti plutôt plus ringard que le nôtre...),
Autant cela me passionne de participer à l'invention d'une politique en France qui allie efficacité et justice,
autant ...

Autant je ne crois pas à la constitution d'un parti centriste hors de l'UDF et je n'ai pas envie d'aller là ; on ne trouve pas n'importe où des gens qui cherchent liberté et justice.

Parce que nous ne sommes pas des libéraux : nous sommes libéraux et socialistes et c'est tout la différence. Mais je pense qu'on y reviendra.


Et en + je ne crois pas à la mort du PS ni même à celle d'un PS intelligent (il bouge encore un peu). Cela dit, moi aussi j'ai regretté la synthèse et j'ai regretté, une fois celle ci acquise entre les autres, que nous nous y soyons joints (je ne suis pas sûr que ce soit efficace et en tous cas pédagogique).

Au travail, camarades mais dedans !

Daniel Gendrin

Pour la campagne référendaire, quelques cadres nonistes du PS, Irresponsables
mais coupables, ont, pour augmenter leur impact, poussé la chansonnette « à gauche
toute » un peu loin.
Seul résultat concret, ils ont réveillé chez quelques camarades la nostalgie
d'un marxisme archaïque, leur laissant espérer des lendemains qui chantent. Et qui
risquent d'aller rallier, à terme, les rangs de la gauche extrême.
Nous, socialistes libéraux et progressistes, avons le devoir d'expliquer et
convaincre nos camarades qu'il existe une voie de « gauche libérale » possible.
Mais un centre gauche inscrit dans le PS, et nulle part ailleurs.
L'alliance du crapaud et de je ne sais plus qui, est irréalisable. Nos idées
peuvent parfois être voisines, nos solutions aussi, mais nos finalités incompatibles. Ne
confondons pas.
Je me souviens des temps anciens des gaullistes de gauche. Ils étaient de
gauche, sans doute, mais gaullistes avant tout. Et moi « socialiste. Je les ai écoutés,
respectés même.
Mais j'ai voté : Socialiste.

Léoneck

Socialisme libéral et centralisme démocratique.
Ceux d´entre nous (pas les plus jeunes) qui se souviennent de ce terme de centralisme démocratique, savent qu´il identifiait la ligne officielle du parti communiste des années 70, afin de bien montrer que ce parti n´était pas stalinien et ... d´ailleurs ne l´avait jamais été !
Des rénovateurs s´étaient engouffrés dans cette brèche démocratique ainsi ouverte et avaient cherchés à réformer le PC de l´intérieur. Certains se sont tellement engouffrés dans la brèche qu´ils se sont retrouvés ...dehors .
Certes, le PS n´est pas le PC et s´enorgueilli même d´un fonctionnement (très) démocratique. Mais, mais il me semble naïf de penser que certains membres du PS ont le respect de la démocratie comme une obligation incontournable. Je pense en particuliers a ceux qui tiennent des discours populistes et qui n´ont que mépris pour le vote majoritaire des militants quand il ne correspond pas à leurs voeux. Ceux la sont représentés au bureau politique du PS alors que le courant libéral (sauf erreur de ma part) n´y est pas.
Oui, je l´avoue je craints que le jour ou ces personnes disposeront de l´appareil du parti, nous n´aurons même pas l´occasion de nous poser la question de savoir si nous restons ou non dans le parti, ils y répondront à notre place !
Pourquoi ce discours (un peu long pardon). C´est que je souhaite que l´on ne prenne pas de positions trop définitives sur l´avenir de notre démarche quant à rester dans le parti ou non.
Quand à moi, si un jour, je dois choisir entre le respect de mes idées et l'appartenance à un parti... vous connaissez la suite. 
Cordialement
Michel Bourgeois

Je souhaite apporter mon point de vue.
Quel est l'idée que nous défendons avant tout ?
Celle du socialisme bien sûr !
Celle d'un socialisme qui ne l'empêche pas de penser que
l'environnement est important.
Celle d'un socialisme qui vise à rassembler les partenaires de la vie
économique.
Celle d'un socialisme qui ne détruit pas l'individu.
Celle d'un socialisme libre.

Lors d'une de mes interventions au sein de la commission culture-
spectacle vivant, j'ai fait rajouter la notion de liberté.

Il me semble que nous devons incarner au sein du PS, cette valeur
fondamentale à la fois sociale et individuelle.

Bien entendu, nous n'avons aucun moyen démocratique de faire du
chemin dans ce sens. Pour le moment, en revanche le presque 2% que
nous représentons peut faire basculer la balance d'un côté où d'un
autre le moment venu. Et au sein de ma section je sens déjà que d'un
côté comme de l'autre on me fait des yeux doux. Je serais même
relativement écouté par certains, rien n'ai gagné certes. Mais je
suis membre du bureau de la section, c'est peu, mais je suis le seul
de l'ex-motion 4. Plus les échéances reculent plus nous avons des
chances d'avoir des postes mineurs certes, mais des postes.
Je pense aussi que nous devons briguer des postes électifs lors des
prochaines législatives et municipales.

N'oublions pas que nous représentons une tendance importante en
Europe, il faut aussi compter la-dessus. Les errements du référendum
vont resortir. Il y a plus de 2% de motion 4 au sein du PS, et le
vote utile au Mans a joué en notre défaveur.

Les dérives politiques, gauchistes des uns et politicienne des autres
finiront par refaire surface.

Si après s'être bien battu au sein du PS, nous ne progressons pas,
j'ai bien peur que nous n'ayons pas beaucoup plus de chance à
l'extérieur, mais il faudra à ce moment ( mais seulement à ce moment)
s'y résoudre.

Voilà mon naïf de débutant en politique.

Jean-Louis LE BERRE

Je partage l'analyse de Jean-Louis, même si je suis particulièrement
déçu de l'attitude du Parti Socialiste actuellement (car complètement
absent du débat politique).

Mon choix de soutenir sans réserves la motion 4 lors du dernier
Congrès à été basé sur un constat clair :

- Je n'accepte pas que le seul parti "réformateur" de gauche soit
laissé à la doctrine (et aux pratiques de l'extrême gauche).
- Cette motion était la seule à recevoir un écho des
socialistes "modérés" soucieux d'allier nos principes de solidarité
et de réalité (sans les opposer).
- Le Parti Socialiste est appelé à faire des choix clairs pour
l'avenir si il ne veut pas être ringardisé....ou marginalisé.

Dans le même temps, l'expérience 2002 m'a fait comprendre que la
gauche à tout à perdre à se disperser de façon anarchique. Il existe
aujourd'hui une kyrielle de mouvements et partis qui brouillent le
message politique.

Deux "doctrines" s'affrontent et ne se rejoignent que sur de grands
principes.... comme la loi sur l'esclavage....

Pour nous, quitter le PS pour rejoindre ou fonder un énième pôle de
radicalité serai à mon sens une grave erreur. Car le PS représente
aujourd'hui un symbole d'union de la gauche (même virtuellement).

Ce qu'il faut changer au PS prioritairement : faire en sorte que ce
parti soit une photo de la société. Majoritairement âgés et
fonctionnaires, les militants socialistes sont trop souvent
déconnectés des réalités vécues par nos compatriotes.

De plus, il est essentiel au PS d'être clair dans ses choix de
politique et de ne pas donner l'impression de vouloir gouverner pour
gouverner.

Comme je l'ai déjà écrit, je souhaite que la gauche remporte les
échéances de 2007... mais pas pour décevoir une nouvelle fois les
français.

Si le PS (et ses alliés) échouent encore : c'est la porte ouverte au
populisme et au nationalisme avec toutes les conséquences que cela
implique.
Vu les propos tenus par certains à droite (comme à gauche)....nous
sommes déjà bien avancés sur ce point.

Restons socialistes, tout en gardant notre force de conviction et de
parole, ce qui nous a permis d'obtenir pour beaucoup le respect de
nombreux camarades.

Je serai des vôtres le 04/12 prochain.... juste avant de vous quitter
pour l'apéro ! :-)

Cordialement,

Régis Sada